Kystes d’inclusion et épidermiques de la vulve

(Kystes vulvaires sébacés)

ParCharles Kilpatrick, MD, MEd, Baylor College of Medicine
Revue/Révision complète févr. 2023 | Modifié juill. 2023
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Les kystes qui se développent sur la vulve comprennent les kystes d’inclusion et les kystes épidermiques. Les kystes d’inclusion vulvaires sont de petits sacs qui contiennent du tissu provenant de la surface de la vulve. Les kystes épidermiques vulvaires sont similaires, mais contiennent des sécrétions provenant des glandes qui sécrètent le sébum (sébacées) près des follicules pileux.

Les kystes d’inclusion sont les kystes vulvaires les plus fréquents. La vulve est la zone qui contient les organes génitaux externes. Les kystes d’inclusion peuvent aussi se développer dans le vagin. Ils peuvent résulter de blessures, telles que des déchirures causées lors d’un accouchement. Lorsque la vulve est lésée, le tissu provenant de sa surface (tissu épithélial) peut être piégé sous la surface. Certains kystes d’inclusion se développent d’eux-mêmes.

Anatomie des organes reproducteurs externes de la femme

Les kystes épidermiques peuvent se développer lorsque les canaux des glandes sébacées se bouchent. Les sécrétions de ces glandes s’accumulent alors sous la surface de la peau.

Ces deux types de kystes finissent par grossir et s’infectent parfois. Les kystes infectés peuvent être rouges et sensibles au toucher, et rendre les rapports sexuels douloureux.

Les kystes qui ne s’infectent pas sont généralement asymptomatiques, mais causent parfois une irritation. Ils sont blancs ou jaunes et font généralement moins de 1 centimètre de diamètre environ.

Kystes d’inclusion et épidermiques
Kyste d’inclusion vaginale
Kyste d’inclusion vaginale

Les kystes d’inclusion vaginale sont généralement de petite taille et ne provoquent pas de symptômes.

Avec l’autorisation de l’éditeur. D’après Spitzer M., Mann M. Dans Atlas of Clinical Gynecology: Gynecologic Pathology (Atlas de gynécologie clinique : pathologie gynécologique). Édité par M. Stenchever (rédacteur de la série) et B. Goff. Philadelphia, Current Medicine, 1998. (Avec l’aimable autorisation de la Société internationale pour l’étude des maladies vulvaires [International Society for the Study of Vulvar Disease].)

Kystes d’inclusion épidermique vulvaire
Kystes d’inclusion épidermique vulvaire

De nombreux kystes sont visibles des deux côtés de la vulve.

Avec l’autorisation de l’éditeur. D’après Kaufman R., Brown D. Dans Atlas of Clinical Gynecology: Gynecologic Pathology (Atlas de gynécologie clinique : pathologie gynécologique). Édité par M. Stenchever (rédacteur de la série) et B. Goff. Philadelphia, Current Medicine, 1998.

Diagnostic

  • Examen pelvien

En général, les médecins peuvent voir ou sentir ces kystes lors de l’examen pelvien.

Traitement

  • Exérèse du ou des kystes

Si les kystes causent des symptômes, ils sont enlevés. Si la femme n’a qu’un seul kyste, un anesthésique local est injecté pour endormir le site. Si la femme a plusieurs kystes, le médecin peut utiliser une anesthésie régionale pour endormir une zone plus vaste ou une anesthésie générale pour entraîner la perte de connaissance.

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