Mycoplasmes

ParMargaret R. Hammerschlag, MD, State University of New York Downstate Medical Center
Reviewed ByChristina A. Muzny, MD, MSPH, Division of Infectious Diseases, University of Alabama at Birmingham
Vérifié/Révisé Modifié mars 2025
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Les Mycoplasma sont des espèces bactériennes qui sont une cause fréquente de pneumonie communautaire et d'infections sexuellement transmissibles (p. ex., urétrite non gonococcique).

Les mycoplasmes sont des bactéries ubiquitaires qui diffèrent d'autres procaryotes en ce qu'ils n'ont pas de paroi cellulaire. Par conséquent, ils sont difficiles à visualiser à la coloration de Gram, et les traitements antibiotiques qui ciblent la biosynthèse de la paroi cellulaire (p. ex., les pénicillines, les céphalosporines) sont inefficaces.

Quatorze espèces de Mycoplasma ont été isolées chez l'homme, et 4 d'entre elles sont des causes bien établies de maladies humaines:

  • Mycoplasma hominis

  • Mycoplasma pneumoniae

  • Mycoplasma genitalium

  • Ureaplasma urealyticum

Les mycoplasmes ne sont pas visibles en microscopie optique.

Pour les recommandations diagnostiques, de dépistage et de traitement des espèces de Mycoplasma, voir Infections muqueuses à Chlamydia et Mycoplasmes.

Mycoplasma pneumoniae

M. pneumoniae est une cause fréquente d'infections respiratoires, notamment de l'infection aiguë des voies respiratoires supérieures (IVRS) et de la bronchite aiguë. Elle peut provoquer une pneumonie chez un sous-ensemble de patients, en particulier une pneumonie contractée en ville. Comme les infections à mycoplasmes ne répondent pas aux antibiotiques bêta-lactamines, contrairement à la plupart des cas de pneumonie communautaire, elles sont parfois décrites comme des agents pathogènes atypiques.

Des épidémies de pneumonie à mycoplasmes se sont produites dans des lieux de rassemblement, notamment les écoles, les camps d'été pour enfants et les installations militaires.

M. pneumoniae peut également être une cause de maladie réactive des voies respiratoires.

Mycoplasma genitalium

Des données probantes suggèrent que M. genitalium et U. urealyticum causent certains cas d'infections sexuellement transmissibles, notamment l'urétrite non gonococcique. Ils (et M. hominis) sont souvent présents chez les patients atteints d'autres infections urogénitales (p. ex., vaginite, cervicite, pyélonéphrite, maladie inflammatoire pelvienne) et certaines infections non urogénitales, dans lesquelles leur rôle n'est pas clair.

Mycoplasma hominis

M. hominis et Ureaplasma spp sont des organismes commensaux qui font partie de la flore normale de la muqueuse des voies urogénitales. Cependant, ils peuvent se propager et provoquer des infections chez les patients dont la muqueuse est endommagée (p. ex., en raison d'un traumatisme ou de procédures iatrogènes), chez les nourrissons prématurés ou chez les patients immunodéprimés.

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