Maladie de Parkinson (MP)

(Maladie de Parkinson)

ParAlex Rajput, MD, University of Saskatchewan;
Eric Noyes, MD, University of Saskatchewan
Revue/Révision complète févr. 2024
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Les faits en bref

La maladie de Parkinson est une maladie dégénérative de régions spécifiques du cerveau d’évolution lente. Elle se caractérise par un tremblement des muscles au repos (tremblement de repos), une augmentation du tonus musculaire (raideur ou rigidité), le ralentissement des mouvements volontaires et des difficultés à maintenir l’équilibre (instabilité posturale). Chez de nombreuses personnes, la pensée peut être perturbée ou une démence peut se développer.

  • La maladie de Parkinson résulte de la dégénérescence de la partie du cerveau qui permet de coordonner les mouvements.

  • Souvent, le symptôme le plus évident est un tremblement qui se produit lorsque les muscles sont détendus.

  • Les muscles se raidissent, les mouvements deviennent lents et non coordonnés, et l’équilibre est difficile à maintenir.

  • Le diagnostic est basé sur les symptômes.

  • Des mesures générales (comme la simplification des tâches quotidiennes), des médicaments (comme de la lévodopa en combinaison avec de la carbidopa) et parfois une intervention chirurgicale peuvent être utiles, mais la maladie est progressive, entraînant finalement une invalidité grave et l’immobilité.

(Voir également Présentation des troubles du mouvement.)

La maladie de Parkinson est la deuxième maladie dégénérative la plus fréquente du système nerveux central, après la maladie d’Alzheimer.

La maladie de Parkinson apparaît généralement entre 50 et 79 ans. Elle apparaît rarement chez l’enfant ou l’adolescent.

Le syndrome parkinsonien provoque les mêmes symptômes que la maladie de Parkinson, mais ils sont causés par diverses autres affections, comme une atrophie multisystémique, une paralysie supranucléaire progressive, un accident vasculaire cérébral, un traumatisme crânien ou certains médicaments ou autres substances. Le syndrome parkinsonien causé par des affections autres que la maladie de Parkinson implique souvent des symptômes d’une autre maladie (comme des variations importantes de la tension artérielle dans l’atrophie multisystémique).

Modifications dans le cerveau

Dans la maladie de Parkinson, les cellules nerveuses d’une partie des noyaux basaux (le locus niger) se détériorent.

Les noyaux basaux sont des groupes de cellules nerveuses situés dans les profondeurs du cerveau. Ils permettent de :

  • Initier et harmoniser les mouvements musculaires volontaires

  • Supprimer les mouvements involontaires

  • Coordonner les changements de posture

Lorsque le cerveau envoie un influx pour mobiliser un muscle (par exemple pour lever un bras), le signal traverse les noyaux basaux. Comme toutes les autres cellules nerveuses, celles dans les noyaux basaux libèrent des médiateurs chimiques (neurotransmetteurs) qui stimulent la cellule nerveuse qui lui fait suite le long de la voie nerveuse, ce qui permet la transmission du signal. Un neurotransmetteur clé dans les noyaux basaux est la dopamine. Son effet principal est d’augmenter les impulsions nerveuses arrivant aux muscles.

Lorsque les cellules nerveuses des noyaux basaux se détériorent, elles produisent moins de dopamine, et le nombre de connexions entre les cellules nerveuses dans les noyaux basaux diminue. Par conséquent, les noyaux basaux ne peuvent pas contrôler les mouvements musculaires comme ils le font normalement, ce qui provoque un tremblement, des mouvements lents (bradykinésie), une tendance à moins bouger (hypokinésie), des problèmes de posture et de marche et une certaine perte de coordination.

Localisation des noyaux basaux

Les noyaux basaux sont des groupes de cellules nerveuses situés dans les profondeurs du cerveau. À savoir :

  • Noyau caudé (une structure en C qui se termine par une queue effilée)

  • Putamen

  • Globus pallidus (situé à côté du putamen)

  • Noyau sous-thalamique

  • Locus niger

Les noyaux basaux permettent d’initier et d’harmoniser les mouvements musculaires, de supprimer les mouvements involontaires et de coordonner les changements de posture.

Causes de la maladie de Parkinson

En général, aucune cause spécifique ne peut être identifiée.

Dans la maladie de Parkinson, la synucléine (protéine dans le cerveau qui aide les cellules nerveuses à communiquer) forme des amas appelés corps de Lewy dans les cellules nerveuses. Les corps de Lewy sont constitués de synucléine qui a changé de forme (mal repliée) et qui devient anormale. La synucléine peut s’accumuler dans plusieurs régions du cerveau, en particulier dans le locus niger (situé en profondeur dans le télencéphale) et interférer avec les fonctions cérébrales. Les corps de Lewy s’accumulent souvent dans d’autres parties du cerveau et du système nerveux, ce qui suggère qu’ils peuvent intervenir dans d’autres troubles. Dans la démence à corps de Lewy, des corps de Lewy se forment sur ​​toute la couche externe du cerveau (cortex cérébral). Les corps de Lewy peuvent également jouer un rôle dans la maladie d’Alzheimer, ce qui pourrait expliquer pourquoi environ un tiers des personnes atteintes de la maladie de Parkinson ont des symptômes typiques de la maladie d’Alzheimer et pourquoi certaines personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer développent des symptômes de syndrome parkinsonien.

Environ 10 à 25 % des personnes touchées par la maladie de Parkinson ont des parents qui souffrent ou ont souffert de la maladie. De plus, plusieurs mutations génétiques susceptibles de provoquer la maladie de Parkinson ont été identifiées.

De plus en plus de preuves suggèrent que la maladie de Parkinson fait partie d’un trouble plus généralisé. Dans ce trouble, la synucléine s’accumule non seulement dans le cerveau, mais également dans les cellules nerveuses du cœur, de l’œsophage, des intestins et ailleurs. Par conséquent, ce trouble provoque d’autres symptômes, tels que des étourdissements en position debout, une constipation et des troubles de la déglutition, selon l’endroit où la synucléine s’accumule.

Un traumatisme crânien ou une exposition à des pesticides peuvent augmenter le risque de développer la maladie de Parkinson. La consommation de caféine, le tabagisme et l’activité physique peuvent réduire le risque.

Le saviez-vous ?

  • Bien d’autres maladies, médicaments et autres substances peuvent provoquer des symptômes similaires à ceux de la maladie de Parkinson.

  • La maladie de Parkinson est parfois difficile à diagnostiquer chez les personnes âgées, car le vieillissement provoque certains des mêmes symptômes.

Symptômes de la maladie de Parkinson

La maladie de Parkinson débute de façon insidieuse et évolue progressivement.

Les premiers symptômes sont généralement :

  • Tremblements

  • Problèmes de mouvement ou diminution de l’odorat

Les tremblements ont typiquement les caractéristiques suivantes :

  • Ils sont grossiers et rythmés

  • Ils surviennent habituellement dans une main pendant que celle-ci est au repos (un tremblement de repos)

  • Ils impliquent souvent un mouvement du poignet et des doigts qui semblent faire rouler de petits objets (mouvement d’émiettement)

  • Ils diminuent lors des mouvements intentionnels de la main et disparaissent au cours du sommeil

  • Ils peuvent être aggravés par le stress émotionnel ou la fatigue

  • Ils peuvent finalement atteindre l’autre main, les bras ainsi que les membres inférieurs

  • Ils peuvent également toucher les mâchoires, la langue, le front et les paupières et, dans une moindre mesure, la voix

Certaines personnes ne présentent jamais de tremblement. Parfois, le tremblement devient moins évident au fur et à mesure que la maladie progresse et que les muscles deviennent plus raides.

La maladie de Parkinson provoque généralement aussi les symptômes suivants :

  • Raideur (rigidité) : Les muscles deviennent raides, rendant le mouvement difficile. Lorsqu’un médecin tente de fléchir l’avant-bras d’une personne ou de l’étendre, le bras résiste au mouvement, et lorsqu’il finit par bouger, le mouvement se fait par à-coups, à l’image d’une roue dentée (on parle alors de rigidité saccadée).

  • Mouvements ralentis : Les mouvements deviennent lents et plus courts et sont difficiles à initier. Les personnes ont donc tendance à moins bouger. Lorsque les personnes bougent moins, le mouvement devient plus difficile, car les articulations se raidissent et les muscles s’affaiblissent.

  • Difficultés à maintenir l’équilibre et la posture : La posture devient voûtée et l’équilibre est difficile à maintenir. C’est pourquoi les personnes ont tendance à basculer en avant ou en arrière. Leurs mouvements étant lents, elles ne parviennent pas à mobiliser aisément leurs mains pour éviter la chute. Ces problèmes ont tendance à se développer plus tard au cours de la maladie.

La marche devient difficile, en particulier le premier pas. Une fois ce premier pas amorcé, le patient se déplace à petits pas, gardant les bras pliés à la taille et en ne balançant les bras que très légèrement ou pas du tout. L’arrêt et le demi-tour sont réalisés avec difficulté. À un stade évolué de la maladie, certaines personnes s’arrêtent brusquement en marchant avec la sensation d’avoir les pieds collés au sol (appelé congélation). D’autres accélèrent involontairement le pas et piétinent afin d’éviter la chute. Ce symptôme est appelé festination.

La raideur et la limitation de la mobilité peuvent favoriser la douleur et la fatigue. La raideur musculaire vient perturber de nombreux mouvements : se tourner dans le lit, monter ou descendre de voiture, et se relever d’un fauteuil moelleux. Les tâches courantes de la vie quotidienne (comme s’habiller, se coiffer, manger et se brosser les dents) prennent plus de temps.

Les personnes ayant souvent du mal à contrôler les petits muscles de leurs mains, les tâches quotidiennes, comme boutonner sa chemise et lacer ses chaussures, deviennent de plus en plus difficiles. La majorité des personnes atteintes de la maladie de Parkinson présentent une écriture tremblante, de petite taille (micrographie), car l’initiation et le maintien de chaque trait de stylo sont difficiles. Les personnes peuvent penser à tort que ces symptômes démontrent une faiblesse. Pourtant, la force et les sensations sont généralement normales.

Le visage devient inexpressif (tel un masque) car les muscles qui en contrôlent les expressions ne bougent pas autant qu’ils le feraient normalement. Ce manque d’expression peut être confondu avec la dépression, ou une dépression existante peut de ce fait être négligée. (La dépression est fréquente chez les patients parkinsoniens.) Finalement, l’expression du visage devient vide, éteinte, la bouche reste ouverte et le clignement des yeux est intermittent. Souvent, les personnes salivent ou s’étouffent, car les muscles du visage et de la gorge sont raides, rendant la déglutition difficile. La voix est d’intensité réduite, monotone avec de possibles bégaiements secondaires à la difficulté d’articulation des mots.

La maladie de Parkinson provoque également d’autres symptômes :

  • Des troubles du sommeil, notamment l’insomnie, sont fréquents, souvent parce que les personnes ont fréquemment besoin d’uriner ou parce que les symptômes s’aggravent la nuit, et que se retourner dans le lit devient difficile. Un trouble du sommeil à mouvements oculaires rapides (MOR) se développe fréquemment. Dans ce trouble, les membres, qui ne bougent normalement pas lors du sommeil MOR, peuvent soudainement et violemment bouger, car les personnes vivent leurs rêves, blessant parfois la personne dormant à côté. Le manque de sommeil peut contribuer à la dépression, à une altération de la pensée et à une somnolence le jour.

  • Des problèmes urinaires peuvent survenir. La miction peut être difficile à démarrer et à maintenir (appelé miction lente à venir). Les personnes peuvent avoir un besoin impérieux d’uriner (impériosité). L’incontinence est fréquente.

  • Des troubles de la déglutition peuvent se développer en raison du ralentissement des fonctions œsophagiennes. Par conséquent, les personnes peuvent inhaler (aspirer) des sécrétions buccales et/ou les aliments qu’elles mangent ou les liquides qu’elles boivent. L’aspiration peut provoquer une pneumonie.

  • Une constipation peut se développer en raison des fonctions intestinales ralenties. L’inactivité et la lévodopa, le principal médicament administré pour traiter la maladie de Parkinson, peuvent aggraver la constipation.

  • Une baisse soudaine et excessive de la pression artérielle peut se produire quand une personne se lève (hypotension orthostatique).

  • Des squames (dermatite séborrhéique) apparaissent souvent dans le cuir chevelu et au niveau du visage, et parfois sur d’autres régions.

  • La perte d’odorat (anosmie) est fréquente, mais il arrive que les personnes ne s’en rendent pas compte.

  • Une démence se développe chez environ un tiers des personnes atteintes de la maladie de Parkinson, généralement à un stade avancé de la maladie. Chez de nombreux autres parkinsoniens, la pensée est perturbée, mais il peut arriver que les personnes ne s’en rendent pas compte elles-mêmes.

  • Une dépression peut apparaître, parfois des années avant que les personnes présentent des troubles du mouvement. La dépression tend à s’aggraver en même temps que la maladie d’Alzheimer. La dépression peut également aggraver les troubles du mouvement.

  • Des hallucinations, des idées délirantes et une paranoïa peuvent survenir, particulièrement en cas de démence. Les personnes peuvent voir ou entendre des choses qui ne sont pas présentes (hallucinations) ou avoir des convictions fermes malgré des preuves évidentes qui les contredisent (idées délirantes). Elles peuvent devenir méfiantes et penser que les autres leur veulent du mal (paranoïa). Ces symptômes sont considérés comme des symptômes psychotiques, parce qu’ils représentent une perte de contact avec la réalité. Les symptômes psychotiques sont la raison la plus fréquente de placement des personnes atteintes de la maladie de Parkinson en établissement spécialisé. Ces symptômes augmentent le risque de décès.

Les symptômes mentaux, notamment les symptômes psychotiques, peuvent être dus à la maladie de Parkinson ou à un médicament pris pour la traiter.

Les médicaments utilisés pour traiter la maladie de Parkinson (voir le tableau Médicaments utilisés pour traiter la maladie de Parkinson) peuvent également causer des problèmes, tels qu’un comportement obsessionnel compulsif ou des difficultés à contrôler les envies irrépressibles, ce qui entraîne, par exemple des jeux d’argent ou un comportement d’entassement compulsifs.

Diagnostic de la maladie de Parkinson

  • Examen clinique

  • Parfois, tomodensitométrie ou imagerie par résonance magnétique

  • Parfois, utilisation de la lévodopa pour vérifier si elle est efficace

La maladie de Parkinson est probable si les personnes présentent les symptômes suivants :

  • Mouvements amoindris et lents

  • Tremblements caractéristiques

  • Rigidité musculaire

  • Amélioration nette et durable (soutenue) en réponse à la lévodopa

À un stade précoce, il peut être difficile de poser un diagnostic, car les symptômes initiaux sont souvent subtils. Le diagnostic est particulièrement difficile chez les personnes âgées, car le vieillissement peut provoquer les mêmes symptômes que la maladie de Parkinson, comme des troubles de l’équilibre, des mouvements lents, une rigidité musculaire et une posture voûtée. Il arrive que le tremblement essentiel soit confondu avec la maladie de Parkinson.

Pour exclure les autres causes des symptômes, les médecins posent des questions sur les troubles précédents, l’exposition à des toxines et la prise de médicaments qui pourraient provoquer le syndrome parkinsonien.

Examen clinique

Pendant l’examen clinique, les médecins demandent aux personnes d’effectuer certains mouvements, ce qui peut les aider à établir le diagnostic. Par exemple, chez les personnes atteintes de la maladie de Parkinson, le tremblement disparaît ou s’atténue lorsque les médecins leur demandent de se toucher le nez avec le doigt. De même, les personnes atteintes de cette maladie ont du mal à réaliser des mouvements en alternance rapide, comme placer leurs mains sur leurs cuisses, puis faire rapidement pivoter leurs mains d’avant en arrière à plusieurs reprises.

Examens

Il n’existe aucun test ou examen radiologique permettant de confirmer directement le diagnostic. Cependant, une tomodensitométrie (TDM) et une imagerie par résonance magnétique (IRM) peuvent être effectuées à la recherche d’une éventuelle lésion structurelle pouvant être responsable des symptômes. La tomographie d’émission monophotonique (TEM) et la tomographie par émission de positons (TEP) peuvent détecter les anomalies cérébrales qui sont typiques de la maladie. En revanche, la SPECT et la TEP ne sont actuellement utilisées que dans les centres de recherche et ne font pas la distinction entre la maladie de Parkinson et d’autres maladies provoquant les mêmes symptômes (syndrome parkinsonien).

Si le diagnostic est incertain, les médecins peuvent administrer de la lévodopa, un médicament utilisé pour traiter la maladie de Parkinson. Si la lévodopa entraîne une nette amélioration, la maladie de Parkinson est probable.

Traitement de la maladie de Parkinson

  • Mesures générales destinées à prendre en charge les symptômes

  • Kinésithérapie et ergothérapie

  • Lévodopa/Carbidopa et autres médicaments

  • Parfois, chirurgie (notamment stimulation cérébrale profonde)

Les mesures générales utilisées pour traiter la maladie de Parkinson peuvent aider les personnes à mieux fonctionner.

De nombreux médicaments permettent d’améliorer la motricité et l’autonomie des personnes pendant de nombreuses années. Le pilier du traitement de la maladie de Parkinson est

  • Lévodopa/Carbidopa

D’autres médicaments, généralement moins efficaces que la lévodopa, peuvent être utiles chez certaines personnes, en particulier celles qui tolèrent mal la lévodopa ou qui y sont résistantes. Cependant, aucun médicament ne peut guérir la maladie.

Deux médicaments ou plus peuvent être utilisés. Pour les personnes âgées, les doses sont souvent réduites. Les médicaments qui provoquent ou aggravent des symptômes, en particulier les antipsychotiques, sont évités.

Les médicaments utilisés pour traiter la maladie de Parkinson peuvent avoir des effets secondaires gênants. Si les personnes remarquent des effets inhabituels (tels que des difficultés à contrôler les envies irrépressibles ou une confusion), elles doivent les signaler à leur médecin. Elles ne doivent pas interrompre leur traitement sans avis médical. Si certains médicaments utilisés pour traiter la maladie de Parkinson (tels que lévodopa/carbidopa) sont arrêtés soudainement, ils peuvent provoquer un syndrome malin des neuroleptiques, avec une forte fièvre, une hypertension artérielle, une raideur musculaire, des lésions musculaires et une confusion. Ce syndrome peut être mortel.

La stimulation cérébrale profonde, une intervention chirurgicale, est envisagée chez les personnes atteintes d’une maladie avancée sans démence ni symptômes psychiatriques, et dans les cas où les médicaments sont inefficaces ou comportent des effets secondaires graves.

Mesures générales

Différentes mesures simples peuvent aider les personnes atteintes de la maladie de Parkinson à maintenir leur mobilité et leur autonomie :

  • Poursuivre autant d’activités quotidiennes que possible

  • Suivre un programme d’exercice régulier

  • Simplifier les tâches quotidiennes, par exemple, en remplaçant les boutons des vêtements par des bandes Velcro ou en achetant des chaussures sans lacets

  • Utiliser des dispositifs d’assistance, comme des tirettes de fermeture éclair et des tire-boutons

Les kinésithérapeutes et les ergothérapeutes peuvent aider les personnes à apprendre à intégrer ces mesures dans leurs activités quotidiennes, ainsi que recommander des exercices pour améliorer le tonus musculaire et maintenir l’amplitude des mouvements. Les thérapeutes peuvent également recommander des aides mécaniques, comme des déambulateurs, pour aider les personnes à conserver leur autonomie.

De simples changements dans l’environnement domestique permettent d’aider le patient atteint de la maladie de Parkinson à se sentir en sécurité :

  • Enlever les tapis pouvant gêner la personne et la faire trébucher

  • Installer des barres de soutien aux toilettes et dans d’autres endroits du domicile diminue le risque de chute

Ce qui suit peut aider à atténuer la constipation :

  • Un régime riche en fibres, y compris des aliments comme des pruneaux et des jus de fruits

  • Exercice physique

  • Boire beaucoup de liquides

  • Prendre des laxatifs osmotiques (comme du polyéthylène glycol), des émollients fécaux (comme du séné concentré), des suppléments (comme le psyllium) ou des laxatifs stimulants (comme le bisacodyl par voie orale) afin de favoriser un transit intestinal régulier

Les troubles de la déglutition peuvent limiter l’apport alimentaire, le régime doit donc être nutritif. Faire l’effort de renifler plus profondément améliore l’odorat et augmente l’appétit.

Lévodopa/Carbidopa

Habituellement, la lévodopa, qui est administrée avec la carbidopa, est le premier médicament utilisé pour traiter la maladie de Parkinson. Ces médicaments pris par voie orale constituent la base du traitement de la maladie de Parkinson.

Cependant, lorsqu’elle est prise sur une longue période, la lévodopa peut avoir des effets secondaires et perdre en efficacité. Certains experts ont donc suggéré que l’utilisation d’autres médicaments au préalable et l’utilisation plus tardive de la lévodopa pourraient s’avérer bénéfiques. Toutefois, des données indiquent aujourd’hui que les effets secondaires et la baisse d’efficacité après une utilisation prolongée résultent probablement de l’aggravation de la maladie de Parkinson et ne seraient pas liés à la période d’initiation du médicament. Néanmoins, la lévodopa pouvant perdre en efficacité après plusieurs années d’utilisation, les médecins peuvent prescrire un autre médicament chez les personnes de moins de 60 ans, qui prendront encore longtemps des médicaments pour traiter la maladie de Parkinson. Les autres médicaments pouvant être utilisés incluent l’amantadine et les agonistes de la dopamine (médicaments qui agissent comme la dopamine, stimulant les mêmes récepteurs sur les cellules du cerveau). Ces médicaments sont utilisés, car la production de dopamine est réduite dans la maladie de Parkinson.

La lévodopa réduit la raideur musculaire, améliore la motricité et réduit souvent le tremblement de manière considérable. La prise de lévodopa améliore de manière spectaculaire la symptomatologie clinique des personnes atteintes de la maladie de Parkinson. Ce médicament permet à de nombreuses personnes atteintes de la maladie de Parkinson à un stade modéré de retrouver un niveau d’activité relativement normal et, en cas d’alitement, leur permet de marcher de nouveau.

Il est rare que la lévodopa aide les personnes ayant d’autres troubles pouvant provoquer des symptômes similaires à ceux de la maladie de Parkinson (syndrome parkinsonien), comme l’atrophie multisystémique et la paralysie supranucléaire progressive.

La lévodopa est un précurseur de la dopamine. C’est-à-dire qu’elle est convertie en dopamine dans l’organisme. La conversion a lieu dans les noyaux basaux, où la lévodopa aide à compenser la baisse de dopamine due à la maladie de Parkinson. Toutefois, avant que la lévodopa atteigne le cerveau, une partie du médicament est converti en dopamine dans l’intestin et dans le sang. La présence de dopamine dans l’intestin et le sang accroît le risque d’effets secondaires comme les vomissements, l’hypotension orthostatique et les bouffées de chaleur. La carbidopa est administrée avec la lévodopa pour empêcher cette dernière d’être convertie en dopamine avant d’atteindre les noyaux basaux. Par conséquent, les effets secondaires sont moindres, et davantage de dopamine est mise à disposition dans le cerveau.

La dompéridone peut être utilisée pour traiter les effets secondaires de la lévodopa (et d’autres médicaments contre la maladie de Parkinson), tels que nausées, vomissements et hypotension orthostatique. La dompéridone, comme la carbidopa, réduit la quantité de lévodopa convertie en dopamine dans l’intestin et le système cardiovasculaire (cœur et vaisseaux sanguins), où la lévodopa accroît le risque d’effets indésirables. La dompéridone n’est pas facilement disponible aux États-Unis.

Pour atteindre la dose optimale individuelle de lévodopa, le médecin doit trouver un juste équilibre entre le contrôle de la maladie et la survenue d’effets indésirables tolérables. Ces effets secondaires comprennent

  • Nausées

  • Vomissements

  • Sensation de vertige

  • Mouvements involontaires (de la bouche, du visage et des membres) appelés dyskinésie

  • Cauchemars

  • Hallucinations et paranoïa (symptômes psychotiques)

  • Modifications de la tension artérielle

  • Confusion

  • Comportement obsessionnel ou compulsif ou difficulté à contrôler les envies irrépressibles, entraînant par exemple une dépendance aux jeux ou des achats compulsifs

Parfois, la lévodopa est nécessaire pour maintenir le mouvement, même si elle provoque des hallucinations, une paranoïa ou une confusion. Dans ces cas, certains médicaments antipsychotiques (comme la quétiapine, la clozapine ou la pimavansérine) sont utilisés pour réduire ces effets indésirables.

Après une prise de lévodopa pendant au moins 5 ans, plus de la moitié des personnes commencent à alterner rapidement entre une bonne réactivité au traitement et une absence de réponse ; cet effet est appelé « on-off ». En quelques secondes, la personne peut passer d’un état de mobilité relative à un état de blocage moteur complet. Les périodes de mobilité après chaque dose sont de plus en plus courtes et les symptômes peuvent survenir avant la dose suivante programmée (effets off). De même, les symptômes peuvent s’accompagner de mouvements involontaires dus à l’utilisation de lévodopa, notamment des mouvements de contorsions ou une hyperactivité. L’une des solutions suivantes peut être utilisée pour contrôler les effets off pendant un certain temps :

  • Prendre des doses inférieures et plus fréquentes

  • Passer à une forme de lévodopa libérée plus progressivement dans le sang (formulation à libération contrôlée)

  • Ajouter un agoniste de la dopamine ou de l’amantadine

Cependant, au bout de 15 à 20 ans, ces effets off deviennent plus difficiles à contrôler. La chirurgie est alors envisagée.

Une formulation de lévodopa/carbidopa (disponible en Europe) peut être administrée à l’aide d’une pompe connectée à une sonde d’alimentation insérée dans l’intestin grêle. La pompe administre de la lévodopa en continu, maintenant ainsi un taux de médicament à peu près stable, ce qui rend les effets indésirables moins probables. Cette formulation est en cours d’étude pour traiter les personnes qui présentent des symptômes sévères non soulagés par les médicaments et qui ne peuvent pas faire l’objet d’une chirurgie cérébrale. Cette formulation semble fortement réduire les périodes off et améliorer la qualité de vie.

Autres médicaments

Les autres médicaments sont généralement moins efficaces que la lévodopa, mais ils peuvent être utiles chez certaines personnes atteintes de la maladie de Parkinson, en particulier si la lévodopa n’est pas tolérée ou est insuffisante.

Les agonistes de la dopamine, qui agissent comme la dopamine, peuvent être utiles à n’importe quel stade de la maladie. À savoir :

  • Pramipexole et ropinirole (par voie orale)

  • Rotigotine (par patch transdermique)

  • Apomorphine (par injection sous-cutanée)

Les effets secondaires peuvent limiter l’utilisation des agonistes de la dopamine par voie orale. Les patients qui souffrent de la maladie de Parkinson et prennent ces médicaments présentent un risque accru de développer un comportement compulsif, notamment jeux d’argent, achats excessifs et excès alimentaires. Dans ce cas, la dose est réduite ou le médicament est arrêté et est remplacé par un autre.

Le pramipexole et le ropinirole sont administrés par voie orale. Ils peuvent être utilisés en premier lieu à la place de la lévodopa ou avec la lévodopa chez les personnes âgées de moins de 60 ans atteintes d’une forme précoce de la maladie de Parkinson. Cependant, lorsqu’ils sont utilisés seuls, ils sont rarement efficaces au-delà de quelques années. Ou bien, ces médicaments peuvent être utilisés avec la lévodopa chez les personnes atteintes d’une maladie de Parkinson à un stade avancé. Ces médicaments sont généralement pris 3 fois par jour. La somnolence diurne est un effet secondaire fréquent.

Un patch cutané de rotigotine est appliqué une fois par jour. Le patch est porté de façon continue pendant 24 heures, puis enlevé et remplacé. Le patch doit être placé à différents endroits tous les jours pour réduire le risque d’irritation de la peau. La rotigotine est utilisée seule au début de la maladie.

Étant donné que l’apomorphine agit rapidement, on l’utilise pour inverser les effets off de la lévodopa, lorsque le mouvement est difficile à initier. Ainsi, le médicament est appelé traitement de sauvetage. Il est habituellement utilisé lorsque les personnes sont bloquées dans une position, les empêchant, par exemple, de marcher. Les personnes touchées ou une autre personne (comme un membre de la famille) peuvent injecter de l’apomorphine jusqu’à 5 fois par jour si nécessaire. Dans certains pays, l’apomorphine est disponible dans une formulation qui peut être administrée par une pompe chez les personnes présentant des symptômes graves pour lesquels une intervention chirurgicale n’est pas une option. La pompe est un petit appareil pouvant être clipsé à une ceinture ou placé dans une poche. Un petit tube sortant de la pompe est introduit sous la peau. L’appareil pompe l’apomorphine et la fait passer par le tube jusque sous la peau. Ce système fournit de l’apomorphine automatiquement à des horaires réguliers.

La rasagiline et la sélégiline font partie d’une catégorie de médicaments appelés inhibiteurs de la monoamine-oxydase (inhibiteurs de la MAO). Elles ralentissent la dégradation de la lévodopa en dopamine, prolongeant ainsi la durée d’action de la dopamine dans l’organisme. Ces médicaments peuvent être administrés seuls pour retarder la prise de lévodopa, mais ils sont souvent administrés plus tard pour être associés à la lévodopa. Théoriquement, lorsqu’ils sont pris avec certains aliments (comme certains fromages), certaines boissons (comme du vin rouge) ou certains médicaments, les inhibiteurs MAO peuvent avoir un effet secondaire grave appelé crise hypertensive. Cependant, cet effet est peu probable lorsque la maladie de Parkinson est traitée, car les doses utilisées sont faibles et le type d’inhibiteur de la MAO utilisé (inhibiteurs de la MAO de type B), particulièrement la rasagiline, est moins susceptible d’avoir cet effet.

Les inhibiteurs de la catéchol O-méthyltransférase (COMT) (entacapone, opicapone et tolcapone) ralentissent la décomposition de la lévodopa et de la dopamine, prolongeant leurs effets, et semblent donc constituer un complément utile à la lévodopa. Ces médicaments sont uniquement utilisés avec la lévodopa. La tolcapone n’est que peu utilisée actuellement car, dans de rares cas, elle endommage le foie. Toutefois, la tolcapone est plus forte que l’entacapone et peut s’avérer utile si les effets off sont sévères ou durables.

Certains médicaments anticholinergiques sont efficaces pour diminuer la sévérité du tremblement et peuvent être utilisés dans les premiers stades de la maladie de Parkinson ou plus tard en association avec la lévodopa. Les médicaments anticholinergiques fréquemment utilisés incluent la benztropine et le trihexyphénidyle. Les médicaments anticholinergiques sont particulièrement utiles chez les très jeunes personnes pour qui le symptôme le plus gênant est le tremblement. Les médecins essaient de ne pas utiliser ces médicaments chez les personnes âgées en raison également de leurs effets secondaires gênants (tels que confusion, somnolence, sécheresse buccale, vision trouble, vertiges, constipation, difficultés à uriner et perte du contrôle de la vessie), et parce que ces médicaments, pris pendant une longue période, augmentent le risque de déclin cognitif. Ils peuvent réduire le tremblement en bloquant l’action de l’acétylcholine (neurotransmetteur), et il semblerait que le tremblement soit induit par un déséquilibre entre l’acétylcholine (en excès) et la dopamine (en défaut).

Parfois, d’autres médicaments avec des effets anticholinergiques, comprenant certains antihistaminiques et antidépresseurs tricycliques, sont utilisés en association avec la lévodopa. Toutefois, au vu de l’efficacité très légère de ces médicaments et du nombre important d’effets anticholinergiques gênants, ces médicaments sont rarement utilisés pour traiter la maladie de Parkinson. Néanmoins, les antidépresseurs tricycliques ayant des effets anticholinergiques peuvent être utiles chez les personnes plus jeunes souffrant de dépression et de maladie de Parkinson.

L’amantadine, un médicament parfois utilisé dans le traitement de la grippe, est employée dans les formes modérées de la maladie de Parkinson, seule ou en association avec la lévodopa. L’amantadine a probablement de nombreux effets qui font qu’elle est efficace. Par exemple, elle stimule les cellules nerveuses pour libérer de la dopamine. Elle sert le plus souvent à contrôler les mouvements involontaires (dyskinésies) qui sont des effets secondaires de la lévodopa. Elle peut également atténuer les tremblements. Utilisée seule, l’amantadine perd souvent son efficacité après plusieurs mois.

Tableau
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Stimulation cérébrale profonde

Les personnes atteintes de mouvements involontaires ou d’effets « on-off » dus à l’utilisation à long terme de la lévodopa peuvent bénéficier de la stimulation cérébrale profonde. De minuscules électrodes sont implantées chirurgicalement dans une partie des noyaux basaux. Les électrodes envoient de petites quantités d’électricité à la région spécifique des noyaux basaux responsable des tremblements. L’imagerie par résonance magnétique (IRM) ou la tomodensitométrie (TDM) sont utilisées pour localiser la zone spécifique à stimuler. En stimulant cette partie, la stimulation cérébrale profonde réduit souvent fortement les mouvements involontaires et les tremblements et réduit la phase off des effets « on-off ». La stimulation cérébrale profonde n’est disponible que dans des centres spécialisés.

Autres procédures

Les ultrasons focalisés de haute intensité utilisent l’IRM pour identifier les zones du cerveau affectées par la maladie de Parkinson. Ensuite, des ultrasons concentrés sont appliqués sur la zone ciblée pour la détruire. Cette procédure n’implique pas de chirurgie invasive. Cette procédure peut aider à contrôler les tremblements et à traiter les mouvements ralentis et la rigidité.

Dans certains pays, les médecins résèquent par voie chirurgicale une petite partie du cerveau sévèrement affectée ou utilisent une minuscule sonde électrique pour détruire cette partie du cerveau.

Ces procédures peuvent atténuer les symptômes.

Si ces procédures ne sont pas efficaces, une stimulation cérébrale profonde d’une autre partie du cerveau peut être effectuée.

Cellules souches

La greffe de cellules souches dans le cerveau, autrefois considérée comme un traitement possible de la maladie de Parkinson, a démontré son inefficacité et est associée à des effets secondaires gênants.

Traitement des symptômes mentaux

Les symptômes psychotiques et autres symptômes mentaux, causés par la maladie de Parkinson elle-même, un médicament ou autre chose, sont traités.

Certains médicaments antipsychotiques (quétiapine, clozapine ou pimavansérine) sont parfois utilisés pour traiter les symptômes psychotiques des personnes âgées atteintes de la maladie de Parkinson et de démence. Contrairement aux autres antipsychotiques, ces médicaments n’aggravent pas les symptômes de la maladie de Parkinson. Ils sont bien tolérés par les personnes plus jeunes et aident à contrôler les symptômes psychotiques qui surviennent chez les personnes atteintes de démence de la maladie de Parkinson ou qui peuvent être provoqués par certains des médicaments utilisés pour traiter la maladie de Parkinson. La clozapine est la plus efficace, mais son utilisation est limitée car elle a des effets secondaires graves (comme une faible numération des globules blancs) et nécessite des analyses de sang fréquentes pour rechercher ces effets. Des données récentes suggèrent que la pimavansérine peut traiter efficacement les symptômes psychotiques sans aggraver les symptômes de la maladie de Parkinson. De plus, des analyses de sang fréquentes ne sont pas nécessaires.

Les antidépresseurs sont utilisés dans le traitement de la dépression. Les antidépresseurs ayant des effets anticholinergiques (tels que l’amitriptyline) sont parfois utilisés. Ils peuvent également contribuer à diminuer les tremblements. Cependant, de nombreux autres antidépresseurs sont très efficaces et ont moins d’effets secondaires. Ils incluent les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS), tels que la fluoxétine, la paroxétine, le citalopram et l’escitalopram, et d’autres antidépresseurs, tels que la venlafaxine, la mirtazapine et le bupropion.

Le traitement des symptômes mentaux peut contribuer à réduire les problèmes de mouvement, à améliorer la qualité de vie et parfois à repousser la nécessité de placer la personne dans un établissement spécialisé.

Soignant et problèmes de fin de vie

La maladie de Parkinson est une maladie évolutive, et les personnes finissent par avoir besoin d’aide pour le bon déroulement des activités quotidiennes, comme manger, prendre un bain, s’habiller et soigner son hygiène personnelle. Les soignants doivent bénéficier d’un apprentissage sur les conséquences physiques et psychologiques de la maladie de Parkinson afin de permettre aux personnes d’améliorer leur autonomie, autant que possible. La prise en charge de ces personnes est exténuante et stressante ; les soignants doivent pouvoir bénéficier de soutiens.

À un stade avancé, les personnes atteintes de la maladie de Parkinson deviennent sévèrement handicapées et perdent leur mobilité. Elles peuvent ne plus être en mesure de manger, malgré une assistance. Une démence se développe chez environ un tiers d’entre elles. La déglutition devenant de plus en plus difficile, le décès consécutif à une pneumonie par inhalation (infection pulmonaire due à l’inhalation de liquides de la bouche ou de l’estomac) est un risque. Dans la majorité des cas, la maison de santé offre la meilleure prise en charge.

Avant que les personnes atteintes de la maladie de Parkinson ne deviennent totalement handicapées, il est utile qu’elles établissent des directives préalables de prise en charge pour la phase terminale.

Informations supplémentaires

Les ressources suivantes, en anglais, peuvent être utiles. Veuillez noter que le MANUEL n’est pas responsable du contenu de ces ressources.

  1. American Parkinson Disease Association, Inc. (APDA, Association américaine de lutte contre la maladie de Parkinson) : Ce site Internet fournit des informations pour soutenir et apprendre des choses aux personnes touchées par la maladie de Parkinson, y compris les aidants. Il fournit également des liens vers des ressources, comme des groupes de soutien et des cours d’exercice physique.

  2. The Michael J. Fox Foundation for Parkinson’s Research (Fondation Michael J. Fox pour la recherche sur la maladie de Parkinson) : Ce site Internet fournit des informations sur le travail de la fondation pour s’assurer que les politiques gouvernementales accélèrent le développement de nouveaux traitements plus efficaces contre la maladie de Parkinson, ainsi que sur les manières d’améliorer la qualité de vie des personnes atteintes de la maladie de Parkinson et de leurs familles, y compris des groupes de soutien et la télémédecine.

  3. Parkinson’s Disease Foundation (PDF, Fondation contre la maladie de Parkinson) : Ce site Internet décrit la maladie de Parkinson et ses symptômes, et fournit des conseils pour vivre avec la maladie de Parkinson et une possibilité de communauté en ligne avec d’autres personnes atteintes de la maladie de Parkinson.

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