Agression sexuelle et viol

ParErin G. Clifton, PhD, University of Michigan;
Eve D Losman, MD, MHSA, University of Michigan School of Medicine
Revue/Révision complète mars 2024
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L’expression « agression sexuelle » désigne tout type d’activité sexuelle ou de contact auquel une personne ne consent pas. Les agressions sexuelles, y compris les viols, peuvent provoquer des blessures physiques, une maladie ou un traumatisme psychologique. Les survivants doivent être évalués pour détecter toute lésion, infection sexuellement transmissible, grossesse, ou des troubles de stress post-traumatique ou aigu. Ils sont invités à donner leur consentement pour un examen visant à recueillir des preuves. Le traitement comprend une prophylaxie des infections et des soins de santé mentale.

  • Les victimes d’agression sexuelle peuvent souffrir de déchirures anales ou vaginales, de coupures et d’ecchymoses, d’émotions perturbantes et de troubles du sommeil.

  • Après un viol, il existe un risque d’infections sexuellement transmissibles, d’infection par le VIH (virus de l’immunodéficience humaine) et de grossesse.

  • Les personnes qui ont été violées doivent faire l’objet d’un examen complet dans un service spécialisé (centre d’aide aux personnes victimes de viol).

  • Le traitement des blessures physiques, la vaccination et l’administration d’antibiotiques pour prévenir ou traiter des infections, une contraception d’urgence, et des conseils ou une psychothérapie sont souvent nécessaires.

  • Si possible, les membres de la famille et les proches doivent rencontrer un membre de l’équipe de soins spécialisée dans l’aide aux victimes de viol pour leur expliquer comment venir en aide à la victime de viol.

Le viol est généralement considéré comme une pénétration du vagin ou de l’anus avec une partie du corps ou un objet, ou une pénétration de la bouche avec l’organe sexuel d’une autre personne, lorsque la personne n’a pas donné son consentement ou n’est pas en mesure de le donner (ce que l’on appelle contact sexuel non consensuel). Un consentement ne peut pas être donné par une personne qui n’est pas en pleine possession de ses moyens (si elle est sous l’emprise de substances, ou handicapée mentalement ou physiquement). Dans le cas des personnes n’ayant pas atteint l’âge du consentement, toute pénétration est considérée comme un viol, indépendamment de la volonté de la victime (détournement de mineur).

Généralement, le viol est une expression d’agression, de colère, ou de la volonté d’exercer un pouvoir et un contrôle plutôt qu’une expression sexuelle. Un grand nombre de personnes violées sont également blessées physiquement et/ou battues.

L’expression agression sexuelle est plus large. Elle est définie comme tout type d’activité sexuelle ou de contact auquel une personne ne consent pas. Une agression sexuelle peut inclure l’utilisation de la force et de la menace pour contraindre à tout contact sexuel. La victime est une personne qui ne consent pas ou qui n’est pas en mesure de le faire.

Les victimes de viol et d’agression sexuelle incluent des personnes de tous genres. Cependant, les femmes et les filles affichent les taux les plus élevés de viols et d’agressions sexuelles. Aux États-Unis, l’incidence du viol au cours d’une vie est estimée à 19,3 % pour les femmes et 1,7 % pour les hommes. Les pourcentages indiqués sont probablement inférieurs aux pourcentages réels.

Symptômes et effets d’un viol et d’une agression sexuelle

Les symptômes et complications d’un viol et d’une agression sexuelle peuvent inclure

Les lésions physiques induites par un viol peuvent inclure des lésions de l’anus ou des organes génitaux (telles que des déchirures de la partie supérieure du vagin), et des lésions d’autres parties du corps (comme des ecchymoses, des yeux au beurre noir, des coupures et des griffures). Un viol peut également avoir des effets à long terme sur la santé physique.

Les conséquences psychologiques d’une agression sexuelle ou d’un viol sont souvent plus graves que les conséquences physiques.

Effets immédiats

Immédiatement après une agression sexuelle, la victime peut être très bavarde, tendue, en pleurs, prise de tremblements, en état de choc ou de déni, n’exprimer aucune émotion et être très calme. L’absence d’émotions ne signifie pas que la victime n’est pas affectée. Il est plus probable qu’il s’agisse d’un moyen d’éviter de repenser aux événements et de ne pas se laisser déborder par ses émotions. La victime peut également montrer peu ou pas d’émotions, car elle est physiquement et émotionnellement épuisée.

Les victimes d’agression sexuelle ont souvent tendance à avoir peur et à se montrer anxieuses et irritables. Elles peuvent être irascibles, déprimées, gênées, honteuses ou se sentir coupables (elles se demandent si elles n’ont pas commis une erreur qui aurait provoqué le viol ou si elles auraient pu faire quelque chose pour l’éviter). Cette colère peut se diriger contre elles-mêmes, ou se rabattre sur les employés de l’hôpital ou des proches.

Les insomnies et les cauchemars sont fréquents.

Les victimes peuvent développer des symptômes de stress (état de stress aigu). Un état de stress aigu peut être diagnostiqué lorsque les symptômes sont présents pendant 3 jours à 1 mois après le viol. Les victimes peuvent être incapables de se souvenir des parties importantes de l’événement. Ce type de perte de mémoire (appelée amnésie dissociative) est un symptôme de trouble de stress aigu ou de trouble de stress post-traumatique.

Trouble de stress post-traumatique

Dans la grande majorité des cas, les symptômes diminuent sensiblement au fil des mois.

Certaines victimes développent un trouble de stress post-traumatique (TSPT). Le diagnostic est établi lorsque les symptômes du TSPT :

  • Persistent pendant plus d’un mois

  • Ont un impact significatif sur la vie professionnelle et sociale de la victime

  • Ne sont pas dus à un autre problème médical ou à la consommation de substances

Symptômes du TSPT :

  • Revivre le traumatisme (par exemple, à travers des flashbacks, des pensées intrusives et perturbantes, ou des flashs)

  • Éviter les situations, pensées et émotions liées au traumatisme

  • Avoir des difficultés à réfléchir et des troubles de l’humeur (en se sentant par exemple responsable de l’agression ou en n’arrivant pas à avoir de pensées positives)

  • Incapacité à se souvenir de parties importantes de l’événement

  • Être particulièrement sensible aux signes de danger et être facilement effrayé(e)

  • Se sentir extrêmement tendu(e), agité(e) ou irritable, et incapable de se détendre

  • Avoir des difficultés de concentration et des troubles du sommeil

De nombreuses victimes présentant un TSPT développent également une dépression et/ou d’autres troubles mentaux, tels qu’un trouble lié à l’usage de substances.

Risque d’infection ou de grossesse

Après un viol, il existe un risque d’infections, telles que des infections sexuellement transmissibles (telles que la gonorrhée, la trichomonase, l’infection à chlamydia, le virus du papillome humain, et la syphilis), l’hépatite B, l’hépatite C et la vaginose bactérienne. L’infection par le virus de l’immunodéficience humaine (VIH) est souvent crainte, mais les risques de la contracter lors d’un seul rapport sexuel sont faibles.

Une femme peut également tomber enceinte après un viol.

Évaluation d’un viol et d’une agression sexuelle

  • Un examen clinique, comprenant un examen pelvien

  • Si la victime l’accepte, des tests visant à recueillir des preuves et à la recherche d’infections sexuellement transmissibles

  • Un test de grossesse

Si la personne a été victime d’un viol, il est important de réaliser une évaluation médicale approfondie. Dans la mesure du possible, les personnes qui ont été violées ou qui ont subi des violences sexuelles doivent être prises en charge dans un service spécialisé, avec un personnel qui a l’habitude de ce genre de situation, comme des infirmiers spécialisés dans les examens consécutifs à des agressions sexuelles. Le centre peut être un service des urgences à l’hôpital, ou un établissement indépendant. Certaines régions disposent d’une équipe de prise en charge des agressions sexuelles, qui comprend des professionnels de santé, des membres de la police scientifique, le centre de crise local spécialisé dans le viol, les forces de l’ordre et le procureur.

L’équipe de soins des agressions sexuelles explique les procédures (examen clinique et autres tests) pour recueillir des preuves qui pourraient permettre d’éventuelles poursuites, et la victime décide si elle souhaite ou non y consentir. Les avantages et les inconvénients de ces procédures sont expliqués à la victime. Celle-ci ne doit ressentir aucune pression pour obtenir son consentement.

Si la victime choisit de lancer des poursuites, les professionnels de santé ont l’obligation de signaler les faits aux autorités compétentes et d’examiner la victime. L’examen peut permettre de recueillir des preuves pour la poursuite du violeur. Les preuves sont plus probantes si la victime se rend à l’hôpital le plus tôt possible, sans se laver, ni effectuer une douche vaginale, sans se brosser les dents, sans se couper les ongles, sans se changer et, si possible, sans avoir uriné. Le rapport médical résultant de cet examen pourra être utilisé en justice comme élément de preuve. Toutefois, le rapport médical ne peut pas être diffusé sans le consentement écrit de la victime ou la remise d’une assignation. Ce rapport peut également aider la victime à se souvenir des détails, au cas où elle serait appelée à témoigner plus tard.

Immédiatement après un viol, la victime peut être hésitante ou réticente à l’idée de subir un examen clinique. L’équipe médicale fait tout son possible pour que la personne se sente à l’aise et en sécurité.

Avant chaque étape de l’examen, le professionnel de santé explique en quoi cette étape consiste et demande à la victime la permission de procéder. La victime doit se sentir libre de poser des questions sur l’examen et son objectif. La victime doit également se sentir libre de refuser toute partie de l’examen.

Le professionnel de santé lui demande généralement de décrire les événements afin de faciliter l’examen et le traitement. Cependant, parler du viol est souvent une épreuve difficile et stressante. Elle peut souhaiter différer sa description des événements, après que les soins immédiats ont été prodigués. Elle peut tout d’abord avoir besoin d’être soignée pour ses blessures et avoir un peu de temps pour se calmer.

Lorsque la victime est en mesure de répondre, le médecin l’interroge sur le viol, en lui demandant par exemple :

  • Quelles parties du corps étaient impliquées (vagin, bouche et/ou rectum) ?

  • Une éjaculation (écoulement de sperme) a-t-elle eu lieu ?

  • Un préservatif a-t-il été utilisé ?

  • L’auteur a-t-il menacé la victime, utilisé une arme ou eu un comportement violent ?

  • À quoi ressemblait l’auteur ?

Pour établir la probabilité d’une grossesse, le médecin demande à la victime la date de ses dernières règles et si elle prend un contraceptif. Pour interpréter l’analyse de tout échantillon de sperme, le médecin demande à la victime si elle a eu des rapports sexuels peu de temps avant le viol et, si oui, quand ils ont eu lieu.

Le médecin relève les blessures, telles que les coupures ou les griffures, et peut examiner les organes génitaux et l’anus à la recherche de lésions. Les blessures sont photographiées. Certaines lésions, comme les ecchymoses, n’apparaissent que plus tard, et il est possible de faire une deuxième série de photographies ultérieurement. Une colposcopie peut être réalisée pour rechercher des lésions génitales subtiles. Pour la colposcopie, le vagin et le col de l’utérus et/ou l’anus sont examinés à l’aide d’un instrument grossissant.

Analyses et recueil des preuves

On utilise un coton-tige pour prélever des échantillons de sperme et d’autres liquides organiques, pour l’établissement des preuves. D’autres échantillons organiques, comme des cheveux, du sang, des morceaux de peau appartenant à l’agresseur, sont récupérés (ils se trouvent parfois sous les ongles de la victime). Parfois, une analyse de l’ADN des prélèvements est effectuée pour identifier l’agresseur. Certains des vêtements de la victime peuvent être conservés, à titre de preuve.

Si la victime y consent, des analyses de sang et d’urine sont effectuées pour détecter d’éventuelles infections, notamment par le VIH.

Si les résultats du test initial pour la grossesse et les infections sexuellement transmissibles sont négatifs, ou si la victime a refusé le traitement pour les infections sexuellement transmissibles, elle est à nouveau testée :

  • À 1 semaine : Gonorrhée, infection à chlamydia, et trichomonase

  • À 2 semaines : Grossesse

  • À 4 à 6 semaines : Syphilis et infection par le VIH

  • À 3 mois : Syphilis, hépatite et infection par le VIH

Chez les femmes, un test de Papanicolaou (frottis) est effectué pour vérifier la présence d’une infection à virus du papillome humain (VPH) au bout de 6 semaines.

En général, on effectue un test de grossesse pour mesurer le taux de gonadotrophine chorionique humaine dans les urines lors de l’examen initial des femmes ayant été violées, pour détecter toute grossesse préexistante. Si les résultats des analyses sont négatifs, elles sont répétées dans un délai de 2 semaines pour vérifier toute présence de grossesse pouvant être la conséquence directe du viol.

Si la victime ne se souvient pas des événements survenus au moment du viol, les médecins peuvent rechercher des preuves de l’utilisation par le violeur d’une drogue du viol telle que le flunitrazépam, qui est une benzodiazépine, ou le gamma-hydroxybutyrate, une drogue récréative illicite. Le dépistage des drogues illicites et de l’alcool est controversé, car des preuves d’intoxication peuvent être utilisées pour discréditer la victime.

Si les déchirures vaginales sont sévères, en particulier chez les enfants, une laparoscopie peut être réalisée. Pour la laparoscopie, une sonde souple à fibres optiques est insérée dans le vagin ou d’autres organes afin de pouvoir les examiner directement.

Traitement d’un viol et d’une agression sexuelle

  • Traitement des blessures physiques

  • Médicaments et parfois vaccins pour prévenir les infections, y compris l’infection au VIH

  • Contraception d’urgence si la femme le souhaite

  • Intervention ou soutien psychologique

Après l’examen, la victime est invitée à se laver, à changer de vêtements, à réaliser un bain de bouche, et à uriner ou déféquer si elle le souhaite.

Toutes les blessures physiques sont soignées. Les lésions des organes génitaux ou de l’anus peuvent nécessiter une réparation chirurgicale.

Le trouble de stress post-traumatique peut être efficacement traité par psychothérapie et traitement médicamenteux.

Assistance psychologique

Les professionnels de santé expliquent à la victime les réactions psychologiques habituelles après une agression sexuelle (comme l’anxiété excessive, la peur ou la culpabilité). Ces informations peuvent aider les victimes à accepter et faire face à leurs réactions. Les cliniciens rassurent également les victimes sur le fait que l’agression n’était pas de leur faute et leur apportent un soutien général.

Dès que possible, la victime doit rencontrer une personne spécialisée dans la gestion des problèmes liés au viol. Elle sera dirigée vers une équipe spécialisée, s’il en existe une dans le secteur. Cette équipe fournira une assistance médicale, psychologique et juridique utile. Pour les victimes, parler du viol et de leurs sentiments à ce sujet peut faciliter leur convalescence.

Si les victimes continuent à présenter des symptômes après le viol, elles peuvent être orientées vers un psychologue, un assistant social ou un psychiatre.

Les membres de la famille et les amis peuvent ressentir les mêmes symptômes que la victime, tels que de l’anxiété, de la colère ou de la culpabilité. Ils peuvent même la blâmer de manière irrationnelle. Ainsi, outre ses propres sentiments, la victime d’un viol peut avoir à gérer les réactions négatives, parfois même moralisatrices, de ses amis, de sa famille ou des autorités. Ces réactions peuvent rendre la convalescence plus difficile. Les membres de la famille ou les amis proches peuvent rencontrer utilement un représentant des équipes spécialisées dans ce genre de situation afin de parler de leur ressenti et de ce qu’ils peuvent faire pour aider la victime. Il est souvent utile d’écouter la victime en l’encourageant et sans exprimer des sentiments forts au sujet de l’agression. Blâmer et critiquer la victime peut rendre la convalescence plus difficile.

Un réseau de soutien de professionnels de la santé, d’amis et de membres de la famille peut être d’une grande aide pour la victime.

Prévention ou traitement des infections

Les infections sexuellement transmissibles sont traitées par antibiotiques.

Les victimes qui n’ont pas été vaccinées contre l’hépatite B sont vaccinées et reçoivent deux doses supplémentaires, 1 mois puis 6 mois après la première dose.

Le vaccin contre le VPH est administré après un viol aux personnes âgées de 9 à 26 ans si elles ne sont pas vaccinées ou si elles sont partiellement vaccinées.

Si les résultats du dépistage du VIH sont positifs, la victime était probablement infectée par le VIH avant le viol, car cette infection acquise par rapport sexuel ne peut généralement être détectée que 9 jours à 6 mois après le rapport. Si les résultats du dépistage du VIH sont positifs, on commence immédiatement un traitement contre le VIH.

Si les résultats sont négatifs, le dépistage du VIH est répété plusieurs fois au cours des mois suivants.

Des médicaments visant à prévenir une infection par le VIH peuvent être proposés à la victime. En moyenne, la probabilité de contracter une infection au VIH après un viol par un agresseur inconnu est faible. Le risque peut être plus élevé si l’un des éléments suivants est survenu :

  • Pénétration anale

  • Saignements (de l’agresseur ou de la victime)

  • Viol d’un homme par un homme

  • Viol par plusieurs agresseurs (comme cela peut arriver aux hommes en prison)

  • Viol survenu dans des régions où l’infection au VIH est particulièrement fréquente

Le traitement pour prévenir l’infection au VIH est plus efficace s’il est instauré dans les 4 heures après la pénétration et ne doit pas être administré si plus de 72 heures se sont écoulées depuis la pénétration.

Prévenir la grossesse

Une contraception d’urgence est fournie si la femme le souhaite et si le test de grossesse est négatif. Généralement, elle se compose d’un médicament hormonal à haute dose administré par voie orale immédiatement, puis à nouveau 12 heures plus tard.

La mise en place d’un dispositif intra-utérin (DIU) dans les 5 jours qui suivent le viol est également efficace pour prévenir une grossesse.

Si la grossesse est due au viol, les médecins conseillent les femmes sur leurs options, dont la poursuite de la grossesse ou l’interruption de la grossesse.

Informations supplémentaires

Les ressources en anglais suivantes pourraient vous être utiles. Veuillez noter que LE MANUEL n’est pas responsable du contenu de cette ressource.

  1. U.S. Department of Veteran Affairs (Département américain des vétérans) : Centre national américain du trouble de stress post-traumatique (TSPT) (National Center for Post-Traumatic Stress Disorder [PTSD]) : Ce site Internet fournit des liens vers des informations générales sur le TSPT, les différents types de traumatismes et les problèmes pouvant être causés par le TSPT, tels que douleur chronique, dépression et troubles du sommeil.

  2. RAINN (Rape, Abuse & Incest National Network) : RAINN fournit des ressources et des services d’assistance en cas de crise via son site Internet et la ligne d’assistance téléphonique nationale pour les agressions sexuelles au (800) 656-HOPE (4673)

  3. Centre national de ressources sur la violence sexuelle (National Sexual Violence Resource Center, NSVRC) : Le NSVRC met à disposition des recherches et des outils destinés aux militants qui s’efforcent de mettre fin au harcèlement, aux agressions et aux abus sexuels.

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